« Oh la la, on avait dit une couette à gauche pour l’une et une couette à droite pour l’autre… » Et ces jumelles parmi les 45 élèves de l’école de Villechaud, arrivent chacune avec deux couettes ! Cela met le sourire en cette rentrée à l’équipe de l’école autour de la directrice Sophie Dechnik, qui devra trouver ses manières de distinguer les deux jeunes filles…
Après des années de chute…
Les petites histoires font la grande, concernant les écoles. Une nouvelle rentrée en est une, et l’on retiendra qu’à Villechaud quasiment aucune larme n’a coulé à l’heure de la séparation avec les parents. Ou encore que le panneau de basket peint par un papa (Pascal) a fait sensation. Ce qu’a pu remarquer en personne le maire, Daniel Gillonnier, venu faire sa rentrée ici, accompagné de Vincent Bouchard, le directeur du service municipal des sports.
Découvrant les chiffres officiels du matin même, et donc le total d’enfants inscrits dans les cinq écoles cosnoises, 609, le maire se voulait serein. « Ce sont des effectifs plutôt stables. »
« Je n’ai toujours pas compris pourquoi une classe est supprimée à l’école Franc-Nohain. Cette école accueille les élèves qui ne parlent pas la langue française, quelque part c’est la double sanction avec la fermeture de l’école de Cours en 2022. »
Daniel Gillonnier (Maire de Cosne-Cours-sur-Loire)
À la précédente rentrée, un total de 616 enfants avait été initialement annoncé, corrigé peu après en 591. La tendance 2023-2024 serait donc, mieux qu’à la stabilité, vers le haut, après des années de chute.
D’ailleurs, à Villechaud, il a été impossible d’accueillir des enfants de moins de 2 ans en très petite section maternelle car les effectifs étaient déjà trop chargés. Et, un poste d’animation périscolaire a été créé pour l’étude du soir, libérant du temps à la cantinière.
Une classe en moins à Franc-Nohain
En revanche, un poste a été supprimé à l’école Franc-Nohain. La menace existait depuis la sortie de l’hiver et « je n’ai toujours pas compris pourquoi, déplore Daniel Gillonnier. Cette école accueille les élèves qui ne parlent pas la langue française, quelque part c’est la double sanction avec la fermeture de l’école de Cours en 2022 ». Reporté sur tout Cosne, l’accueil des moins de 2 ans n’est plus si évident avec une classe en moins.
Quel plaisir de se retrouver… (Photo Le Régional de Cosne et du Charitois)
À Franc-Nohain, la direction a fait le choix de ne plus avoir de classe spécifique grande section maternelle. Cela semblait l’évidence au vu des effectifs. Là-bas comme à Pierre-et-Marie-Curie, les dispositions du REP (réseau d’éducation prioritaire) font que le dédoublement des classes de CP et CE (avec moins de 12 élèves) se poursuit. En GS maternelle, l’on parle d’effectif réduit et il n’est pas obligatoire.
Grands et petits travaux, grande et petites histoires
Concernant les travaux sur les bâtiments et équipements des cinq sites, d’un montant de 337.901 €, ils ont été réalisés partout à temps. La session s’est terminée par l’installation de nouveaux jeux extérieurs à Paul-Doumer et l’isolation extérieure du préau à Pierre-et-Marie-Curie. Qui permettra de moins chauffer les salles au-dessus.
À Villechaud, la réfection du parking entre l’école et la salle des fêtes, qui sert de cantine pour une quarantaine d’écoliers chaque midi, a été appréciée à l’heure du rush. Elle le sera aussi quand il fera moins beau, le gravillonnage allant empêcher de ramener de la boue sous les chaussures.
Le WiFi doit être installé partout. L’informaticien de la Ville est allé réparer la panne qui impactait l’école de Villechaud lundi, alors que la box marchait le vendredi précédent. Les voies d’Internet resteraient-elles impénétrables ? Le nouveau plombier de la cité technique devait aussi intervenir pour régler une fuite dans les toilettes.
Stationnement et circulation sont plus évident à Villechaud depuis la réfection du parking entre école et salle des fêtes, comme a pu le constater le maire Daniel Gillonnier le jour de la rentrée. (Le Régional de Cosne et du Charitois rédacteur)
Encore de petites histoires dans la grande, auxquelles on ajoutera celle des kits APQ (activités physiques quotidiennes) que le ministère de l’Éducation nationale n’avait pas fournis à quatre des cinq écoles lundi.
EffectifsSelon les chiffres arrêtés lundi en mairie, 609 élèves cosnois au total sont inscrits pour cette rentrée 2023 : à Villechaud, 18 maternelles et 27 primaires ; à Pierre-et-Marie-Curie, 55 maternelles et 103 élémentaires (dont 23 en Ulis, unité locale d’inclusion scolaire) ; à Franc-Nohain, 56 maternelles et 116 élémentaires ; à Paul-Doumer, 77 maternelles et 75 élémentaires jusqu’au CE2 ; à Paul-Bert, 79 élèves de CM1 et CM2.
Le maire fait sa rentrée : « La priorité est avant tout la santé. »
« Quel est le mot d’ordre de la rentrée ? » Présent lundi à l’école de Villechaud pour prendre le pouls du milieu scolaire, le maire Daniel Gillonnier a bien voulu répondre à la question.
« Faciliter l’installation de nouveaux praticiens »
Des mois après une lourde opération chirurgicale l’ayant contraint au repos, l’édile entend dialoguer de nouveau avec les habitants. Il annonce des réunions publiques de la municipalité début octobre, « ma santé me le permettant maintenant ». L’occasion de « revenir sur la première partie de mandat, dire pourquoi ça s’est passé comme ça, et surtout ce qui va se faire ou ne pas se faire ».
« La priorité est avant tout la santé », situe le maire. Il importe d’« expliquer où on en est », par exemple des projets de nouvel hôpital et de maison de santé pluriprofessionnelle. La Ville contribue à « faciliter l’installation de nouveaux praticiens, j’espère que cela débouchera sur quelque chose. Après, il y a d’autres dossiers en route, à poursuivre. Les grands investissements de la deuxième partie de mandat, c’est ça ».
Des relations avec le futur centre d’imagerie privé
La société Imega, de Montargis, construit un centre d’imagerie complet avec IRM rue du Maréchal-Leclerc, dans les locaux de l’ancien bowling. « Il doit ouvrir en début d’année 2024 » et Imega n’a jamais caché vouloir être le partenaire de l’hôpital. « Ça reste à caler, mais l’autorisation, c’est le Groupement hospitalier de territoire. Tout le monde fait en sorte que les relations se passent bien. »
Florent Maupas
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