Dans le joli caveau du domaine de Nerleux, près de Saumur (Maine-et-Loire), le couple de clients sait ce qu’il est venu chercher : du crémant-de-loire. Quelques bouteilles de « La Folie des loups » (10 euros), jolie cuvée rosée aux arômes de fruits rouges, et quelques autres de « L’Art des loups » (17 euros), un crémant aux notes de fruits blancs bien mûrs. Amélie Neau, à la tête de la propriété familiale de 30 hectares (en conversion bio depuis 2022), propose aussi un pétillant naturel rosé, le « Pet’ Nat’ 2022 » (12,50 euros).
Les images de loups, omniprésentes sur les étiquettes des cuvées comme sur les murs du caveau, renvoient au nom du domaine, Nerleux, qui signifie « loups noirs » en vieux français. Les bulles sont omniprésentes dans ce vignoble du Saumurois, comme elles le sont dans la Loire. « On boit beaucoup de bulles dans la région, cela fait partie de notre ADN, tout le monde en a une bouteille à portée de main », raconte Amélie Neau.
A quelques kilomètres de chez elle, dans son village de Bellevigne-les-Châteaux (Maine-et-Loire), la coopérative Robert & Marcel (Vignobles Edonis) propose pas moins d’une vingtaine de crémants-de-loire, de saumurs mousseux ou de vouvrays pétillants, ces bulles représentant un tiers de sa production. « Avant, quand on voulait faire la fête, on criait : “Allez, champagne !” et pas : “Allez, crémant !” Mais ces derniers ont trouvé leur marché. Ils sont plus “lifestyle”, plus facilement consommables qu’un champagne, qui reste réservé à un moment d’exception », avance Nicolas Emereau, le directeur de la cave.
Le crémant, il est vrai − et cela vaut pour toute la France −, est bien moins cher qu’un champagne de qualité. Ceux de Loire se vendent donc bien. La progression est même impressionnante avec un doublement des volumes en dix ans, selon Pierre-Jean Sauvion, le président de la commission communication d’InterLoire, aussi maître de chai pour la maison Lacheteau, qui possède plusieurs domaines dans la région. « Comme les crémants d’autres vignobles de France, nous profitons de la croissance de consommation des bulles dans l’Hexagone et dans le monde. »
« De la fraîcheur et des acidités idéales »
Pierre-Jean Sauvion ajoute un atout de la Loire pour expliquer la hausse de la qualité : « Avec un vignoble septentrional, nous jouissons d’une climatologie favorable, donnant de la fraîcheur et des acidités idéales pour faire de bons effervescents. » La région est la deuxième productrice d’AOP de crémant, derrière l’Alsace. Mais elle est la première productrice de bulles, hors Champagne, si l’on ajoute toutes les autres appellations de vins effervescents de Loire. Récapitulons : 23 millions de cols annuels pour les crémants, 10 millions de saumurs mousseux, 8 millions de vouvrays, 2,5 millions de fines bulles de touraine et 0,5 million d’anjous mousseux. Un tiers de ces bouteilles partent à l’export.
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