InterLoire, l’organisation professionnelle de la filière des vins de Loire, a décidé de changer l’allure des vins de Loire. Et elle a sélectionné l’agence de communication nantaise Gulfstream pour renouveler l’identité visuelle du vignoble. Une nouvelle plateforme de marque sera ainsi présentée lors du salon Wine Paris qui se tiendra du 12 au 14 février 2024 à la porte de Versailles. « Nos visuels et messages promotionnels étaient clairement devenus obsolètes compte tenu de l’évolution des vins de Loire, en termes de qualité et de notoriété, explique Sophie Talbot, nouvelle directrice d’InterLoire depuis début octobre. « Un nouveau logo et un nouveau contenu éditorial mettront en valeur cette dynamique. Notre vignoble bénéficie de réels atouts, fraîcheur, complexité et diversité, par rapport au Bordelais et à la Bourgogne ».
L’Indication géographique Protégée (IGP) Val de Loire pourrait ainsi être simplifiée sous l’appellation la Loire. Au-delà de la forme, Gulf Stream s’appuiera sur le travail de fond réalisé par le cabinet de conseil Georges Lewi. Spécialiste du repositionnement des marques, il a rendu en juin dernier une étude sur les vins du Val de Loire qui pointe un décalage entre la perception de l’IGP et le niveau d’excellence de ses vins.
34 Appellations d’Origine Contrôlée (AOP)
Car le vignoble du Val de Loire est le troisième français de par sa taille. Réparti sur 42 000 hectares, il comprend 34 Appellations d’Origine Contrôlée (AOP) et s’étend du Pays nantais, au Giennois, en passant par l’Anjou, le Saumurois et La Touraine. La partie du vignoble située à l’Est, comprenant notamment les appellations Sancerre et Pouilly fumé, est elle du ressort du Bureau Interprofessionnel des Vins du Centre (BIVC), organisation séparée d’InterLoire.
En 2022, le vignoble du Val de Loire fédérait au total 3.100 opérateurs dont 2.700 vignerons. Il a produit 265 millions de bouteilles lui assurant un chiffre d’affaires de 1,3 milliard d’euros. « Ces chiffres nous positionnent au 3e rang des vignobles français, se félicite Lionel Gosseaume, vigneron en Touraine Sauvignon et président d’InterLoire. Pour autant nous pouvons largement progresser en volume d’affaires en faisant mieux valoir les vertus du Val de Loire, notamment à l’international ».
Intérêt croissant des grands opérateurs internationaux
Dans un contexte de recul récurrent de la consommation de vin dans l’Hexagone depuis cinq décennies, InterLoire mise prioritairement sur l’export pour se développer. De 22% des recettes réalisées hors du marché français en 2022, l’IGP compte atteindre 30% d’ici sept ans. A la clé, une palette variée de produits pour coller aux goûts des consommateurs étrangers.
Deuxième producteur de vins pétillants après la Champagne, grâce aux Saumur, au Vouvray, Montlouis et Crémant, le vignoble propose des rouges (Chinon, Saumur Champigny, Bourgueil, Anjou, etc), des blancs (Muscadet) et des rosés. Sa complexité a permis également de séduire les publics d’amateurs internationaux les plus exigeants. « Sans être sous les feux de la rampe comme le Bordelais et le Bourgogne, nous percevons des signaux faibles de cet engouement, se félicite Lionel Gosseaume. Pour preuve, les grands opérateurs internationaux commencent à s’intéresser sérieusement aux vins de Loire ». Fers de lance de l’IGP, plusieurs vignobles comme celui de Philippe Alliet à Chinon, Pierre Gauthier à Bourgueil ou encore le Clos Rougeard en Anjou, font figure d’ambassadeurs entre New York Londres et Tokyo »
De plus, tout en maintenant des niveaux de production élevés et de qualité, l’IGP fait figurer ses préoccupations environnementales au premier rang de la feuille de route qu’elle s’est fixée jusqu’en 2030. A ce titre, le Val de Loire est plutôt favorisé du fait de sa situation géographique moins exposée au réchauffement que les vins du sud de l’Hexagone. « Pour autant, nous devons impérativement nous adapter au dérèglement climatique. Cela passe en premier lieu par une cartographie précise des différents terroirs qui est en cours de réalisation, précise Lionel Gosseaume. En second lieu, dans les dix prochaines années, le Val de Loire va réintégrer cinq à six cépages anciens comme le Lorbois, le Méliès Saint François ou encore le Floreal. L’objectif est de permettre, malgré le réchauffement, de continuer à produire des vins équilibrés, à un taux d’alcool compris entre 11,5° et 13,5°».
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