Renaturation de lit, restauration de cours, protection de la ripisylve et des captages… Pascal Fassier, maire de Saint-Malo-en-Donziois et vice-président de la CdC Cœur de Loire en charge du Cycle de l’eau, de la Biodiversité et de l’Éducation à l’environnement, n’est pas peu fier de la démarche menée depuis deux ans sur le bassin versant des rivières Vrille, Nohain et Mazou. « Tout le monde est d’accord sur le fait qu’on a un gros boulot à faire » : lors du dernier conseil communautaire, l’élu a parlé de Cœur de Loire bien sûr, mais aussi des collectivités voisines et partenaires, les CdC Puisaye Forterre, Les Bertranges et Haut Nivernais Val d’Yonne. Qui viennent de créer ensemble un syndicat mixte.
Travaux : 2 M€ sur 3 ans
La poursuite de cette démarche dans un nouveau contrat territorial sur 6 ans, a été votée à l’unanimité à Cours, ainsi que le portage dudit contrat par la CdC et le programme d’actions. Il fallait voter avant la fin d’année pour que l’Agence de l’eau Loire Bretagne en assure 50 % du financement dès 2024. Le Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté montera sa participation de 20 à 30 % car ce syndicat mixte est né.
« Tout le monde est d’accord sur le fait qu’on a un gros boulot à faire. »
Pascal Fassier (Vice-président de la CdC Cœur de Loire en charge du Cycle de l’eau, de la Biodiversité et de l’Éducation à l’environnement)
Les travaux les plus judicieux ont été identifiés pour « avoir une eau de bonne qualité » alors que des pollutions diffuses des captages sont avérées, pour assurer un fonctionnement équilibré des cours d’eau, des milieux aquatiques et humides qui est menacé en même temps que les ressources en eau utilisables pour les activités économiques et la consommation humaine. Il faudra réunir 2 M€ sur une première tranche de 3 ans, avec la moitié donc apportée par l’Agence de l’eau, environ 400.000 € par la Région et 450.000 € par Cœur de Loire.
La taxe Gemapi (Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations) couvrira à elle seule cette dernière somme de 450.000 €. « On ne vous coûte rien », a traduit le vice-président, en direction des élus du territoire. La participation des autres CdC est fonction du linéaire de rivières et de la densité de population.
Attention aux moulins !
Au nom de la Région, Hicham Boujlilat se réjouit de cette « démarche vraiment collective. Les personnels et les politiques s’entendent bien ». Département, Fédération de pêche, Chambre d’Agriculture, Pôle d’équilibre territorial rural Petr Val de Loire (ex-Pays), représentants des irrigants et autre Association des moulins du Morvan et de la Nièvre, aussi : ils sont associés et écoutés dans la réflexion.
Concernant la poursuite de la continuité écologique, elle est recherchée « bien sûr sans détruire les moulins », précise Pascal Fassier. S’ils sont en état, une petite dérivation du cours est possible. S’ils sont abandonnés, l’on voit auprès des propriétaires comment refaire fonctionner vannes et pelles des biefs.
Florent Maupas
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